Présidente du GIA (Gemological Institute of America) depuis 2014, Susan Jacques a annoncé, à la fin de l’année, qu’elle souhaitait prendre sa retraite en 2025, à l’âge de 58 ans. Dès la nouvelle connue, l’institut a entamé une recherche mondiale, à l’interne comme à l’externe, pour trouver une personne qui lui succèdera. Première femme à parvenir à ce poste depuis la fondation de l’institut en 1931, Susan Jacques a commencé comme dactylo avant de débuter sa carrière dans les gemmes à Harare, chez le plus grand bijoutier de la capitale du Zimbabwe. C’est là qu’elle a développé son intérêt pour les pierres, ce qui l’a finalement incitée à étudier au GIA, en Californie. Elle y a obtenu son titre de GG (Graduate Gemologist) en 1985. Sa carrière a été limitée à la grande bijouterie de luxe Borsheim Fine Jewelry and Gifts située à Omaha, Nebraska, où elle a été PDG durant vingt ans, puis au GIA où elle est entrée au Conseil des Gouverneurs en 1996; elle en a assumé la présidence entre 2008 et 2014. À partir de 2013, elle est nommée présidente du GIA. Ces onze dernières années n’ont pas été les plus faciles. Il y a eu la crise économique mondiale de 2008-2009 qui eut un impact grave sur les ventes et la demande, l’évolution technologique rapide à laquelle le GIA a dû s’adapter, la pandémie de COVID, la crise, puis la guerre entre Russie et Ukraine, et quelques autres. Susan Jacques a été un leader solide pour le GIA qu’elle quitte dans une bonne situation pour continuer à faire progresser sa mission. Si vous vous sentez les épaules assez solides, il est temps de postuler! CdV
Qui prendra la barre du GIA?
