L’or a atteint, ces derniers jours, son niveau le plus haut depuis sept ans. Au moment où nous rédigeons ces quelques lignes, il est à 51’710 francs suisses le kilo à l’achat et à 52’110 à la vente (Banque Cantonale Vaudoise), après plus de six années de stagnation.
La plupart des spécialistes sont optimistes et pensent que sa valeur augmentera encore au cours de l’année. «Le prix de l’or étant exprimé en Dollars, une dépréciation du billet vert, sur laquelle nous tablons en 2020, devrait soutenir le métal jaune», soulignent les
experts d’UBS. Ceci a des implications sur le reste des métaux précieux, en particulier sur l’argent (578 à 594 CHF) et le platine (30’600 à 31’300 CHF) qui ont de fortes corrélations positives avec l’or. Le métal précieux ne réagit plus automatiquement, comme
auparavant, aux variations politiques ou socio-économiques, néanmoins les intérêts négatifs, la possible guerre Iran-Irak attisée par l’administration Trump, l’évolution du coronavirus en Chine, etc. lui rendent son statut de «valeur refuge». D’après le personnel
de vente de plusieurs grands magasins en Suisse, «les clients se rabattent de plus en plus sur l’or à 9 carats car le 18 carats devient trop cher». Néanmoins, chez les bijoutiers des centres-villes, on ne décèle aucunement la panique des années 1979
à 1981 alors que l’or atteignait le pinacle de 42’000 à 44’000 francs suisses le kilo. A suivre avec attention! (cdv)